TÉMOIGNAGE

Top boss industrie 4.0

Une Interview de Denis Debaecker, Rija Rakotoarisoa, Vincent Thavonekham et Pascal Vergine.

Industrie 4.0 : quels sont les problèmes à résoudre ? Cela dépend de la maturité de l’entreprise.

Une Interview de Denis Debaecker, Rija Rakotoarisoa, Vincent Thavonekham et Pascal Vergine.

Industrie 4.0 : quels sont les problèmes à résoudre ? Cela dépend de la maturité de l’entreprise.

Au bas de la courbe de maturité, la TPE et la PME. Contrairement à l’entreprise étrangère, la nôtre ne recherche pas systématiquement la productivité. Elle peut donc faire des gains notables avec des techniques « banales ». En particulier automatiser des tâches répétitives (le casse-tête du dirigeant est le recrutement !) ou répondre à des questions telles que : pourquoi j’utilise autant d’eau pour nettoyer mes bétonnières ? pourquoi autant de problèmes avec mon parc machine ?…

Surtout, l’industrie 4.0 pour la PME permet de « transformer des produits en services ». Résultat : les relations clients se solidifient et le chiffre d’affaires ne joue plus au yoyo. Et la valeur du produit augmente.

Quant aux grandes entreprises et aux multinationales, elles sont totalement numérisées. Le premier problème qu’elles rencontrent est « l’hyper innovation ». A ce niveau, l’industrie 4.0 c’est une multiplicité de techniques en constante évolution. Beaucoup de managers se disent « j’ai un budget limité, par où je commence ? ».

Ensuite vient la question « des données « en silo ». Par exemple, les données commerciales et de production ne peuvent être « croisées » entre elles, et encore moins avec celles de la météo (critique pour le transport maritime ou l’agro-alimentaire). Faute de données, l’investissement en intelligence artificielle n’apporte pas ce qu’il devrait.

Qu’est-ce que Top boss industrie 4.0 ?

Une réunion de deux heures entre « un dirigeant qui se pose un problème » et quatre pairs. Ce dirigeant peut être un patron de PME ou un manager, technique ou non, de grande entreprise. Il peut se demander « qu’y a-t-il pour moi dans ces techniques ? », ou encore, « je tourne en rond depuis 3 ans, par où prendre le problème ? ».

Nous situons la maturité de l’entreprise dans un modèle « multi-axes », d’où résulte une « feuille de route ».

La discussion est un échange d’expériences, bon enfant mais rigoureux. Et ce, entre « pairs », c’est essentiel de le souligner.

Qu’apportez-vous au dirigeant ?

Notre expérience « de terrain ». Quatre membres du club industrie ont ensemble des décennies d’expérience ! Et l’expérience c’est essentiel, ne serait-ce que pour ne pas reproduire d’erreurs !

Et des expériences très différentes. Nous avons tous abordé cette question sous des angles qui nous sont propres (architecture, conduite du changement, marketing, stratégie…), et avec tous les acteurs de l’entreprise (de la direction générale à l’atelier). Cette vision « systémique » est critique. D’ailleurs, de la clé dynamométrique et de l’amortisseur au transport maritime et à la production de médicaments, l’étendue des sujets et des secteurs que nous avons rencontrés est vaste !

Paradoxalement, cette expérience nous amène parfois à conseiller de ne pas automatiser ! Pour beaucoup, l’automatisation est une « pensée magique ». Souvent, à coût nul ou faible, on peut réaliser, par des techniques telles que le « lean », plus de 80% des gains attendus de l’automatisation ! Commencez par rendre vos processus efficaces, puis investissez en outils de productivité. Mais avec mesure et discernement !

Et, si un problème critique se pose, si vous voulez en parler à des pairs, appelez-nous !

Nos bilans Top Boss